Nous avons trouvé sur le Net touristesrs de randonnée de 25 km au départ du centre ville et au descriptif intéressant "La route des moulins"
Ce matin vendredi, par un beau ciel bleu, c'est parti...
Sortis du centre ville touristique nous voici dans les quartiers populaires ou les touristes y mettent rarement les pieds. Nous saluons et on nous répond.
Certaines personnes nous questionnent : "D'où êtes vous ? Que faites vous la ? " , "Nous sommes Français et nous visitons les endroits que les touristes ne visitent pas", "Whaaah, de France ! Bonne promenade et bonne journée".
Dans les quartiers pauvres, la population est essentiellement indigène. Vêtus de leurs habits traditionnels et parlant Espagnol et leur dialecte.
Ces gens n'aiment pas être photographiés, il nous faut être prudents.
Si les routes au Mexique sont généralement en piteux état, dans ces banlieue, ce sont de vrais champs de mines.
Une maison, la porte ouverte, un homme et un enfant devant une etrange machine. "Bonjour, c'est quoi cette machine ?" "Un moulin pour faire de la farine de maïs". Quelques explications techniques, une photo et nous reprenons le chemin.
Nous ne sommes plus en zone habitée mais bien sur la montagne et en forêts.
Nous passons près d'une grotte, la grotte du mammouth. 15 pesos, moins d'un Euro, la visite. Se sera une belle grotte lorsque les travaux d'aménagement et d'éclairage seront finis, mais ce n'est pas encore pour demain.
Le ciel est de plus en plus noir, on accélère. L'orage arrive. Et tellement confiants que nous n'avons pas pris nos capes de pluie.
La pluie commence à tomber. On débouche sur une route et miracle il y a une petite boutique. La patrone, indigene, nous fait signe de nous abriter.
L'orage se déclenche, terrible. Pour rendre la politesse nous voulons acheter quelques bricoles à grignoter le temps que l'orage passe.
L'adolescente qui tient la boutique ne comprend pas l'espagnol. On dépose sur la banque nos achats, elle fait le total et nous montre l'écran de la calculette...
Si cette gamine de 12 ou 13 ans ne connaît que ce dialecte qui n'est pas enseigné en classe, cela signifie qu'elle n'est pas scolarisée et donc, notre réflexion, quel peut être l'avenir de cette fille et des autres jeunes dans la société actuelle...
A part faire des enfants et vendre de l'artisanat, made in China aux touristes... que pourra elle faire ???.
Les gouvernants Mexicains ont du pain sur la planche.
La pluie à cessé, on s'empresse de repartir en saluant la gamine qui nous répond par un large sourie.
Nous traversons une épaisse forêt. Merci au GPS, car il y a des chemins qui partent dans toutes les directions et il n'y a aucun balisage.
La pluie reprend, nous sommes trempés. Nous entrons dans les premiers quartiers, ceux la, peuplés par moins d'indigènes que ce matin, mais les gens croisés sous la pluie nous saluent
Craignant d'abîmer le matériel avec l'humidité, je débranche les batteries de l'appareil photo et du GPS.
Il ne nous reste plus grand chose à parcourir, mais un transport collectif passe, on le prend, il nous dépose tout près de notre auberge.
Une belle journée comme on aime. Des rencontres improvisées, de vrais quartiers ou de vrais gens vivent... Loins des touristes bruyants... Seuls dans la nature et sans crainte... Le bonheur.
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